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Une maison pour les femmes victimes de violence.
Depuis 2017, le Centre Hospitalier de Cayenne et les associations ID Santé et DPac Fronteira sont engagés dans le programme Oyapock coopération santé (OCS). Celui-ci vise à lutter contre l’épidémie de VIH, contre les grossesses non désirées et contre les violences faites aux femmes, le long de la frontière franco-brésilienne. Une étude menée en 2020 et 2021 sur le sujet des violences faites aux femmes avait révélé leur « banalisation » dans cette région de la Guyane et le manque d’infrastructure pour prendre en charge les victimes. En effet, les hébergements d’urgence les plus proches se trouvaient à Cayenne et à Bélèm.
Les choses sont en train de changer. Le 15 septembre, l’association DPac Fronteira a inauguré la Maison des femmes de l’Oyapock. Elle accueille en urgence, pour au moins quarante-huit heures, les femmes victimes de violence et bénéficiant d’une ordonnance de protection du tribunal de justice de l’État d’Amapa. A cette adresse tenue secrète et protégée, elles trouveront une chambre, de quoi se nourrir, un accompagnement dans leurs démarches, une orientation psycho-sociale et des propositions d’activité.
Côté français, l’association SOS Solidarités a prévu d’ouvrir trois places pour les femmes victimes de violence, à Saint-Georges. De l’autre côté de la Guyane, à Saint-Laurent-du-Maroni, le CHU de Guyane est en train de créer un parcours pour la prise en charge des femmes victimes de violences depuis leur accueil aux urgences ou leur repérage en service de gynécologie, jusqu’à la prise de leur plainte par les forces de l’ordre.
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